Plein Sud : Pourquoi l'exposition s'appelle-t-elle Fondant ?
Zoe Williams : Parce que dans mon travail, j'aime penser à des choses qui se fondent et se confondent. Et j'aime la sensation de fonte et de la céramique, des glaçages, des gâteaux et des corps, donc il y a toutes sortes de significations différentes.
PS : Comment l’expo s’est-elle construite ?
ZW : Je m'intéressais aux environnements qui sont un peu too much, et qui se situent entre le cinéma, la performance et l'installation de sculptures. C'est vraiment ce que je voulais de faire. Et aussi cette idée de sensualité presque insupportable avec un sentiment de fin des temps ou de non-temps.
PS : Qu'est-ce qui vous fait fondre ?
ZW : Beaucoup de choses, haha, mais j'aime les surfaces et les tissus qui coulent les uns dans les autres, des choses douces et la chaleur !
PS : Pourquoi Marseille ?
ZW : Parce que Fraeme m'a demandé de réaliser un projet ici, mais aussi parce que j'ai toujours eu cet intérêt et attirance pour cette ville depuis près de dix ans, c'était donc une grande opportunité. J'ai séjourné à La Belle de Mai et j'ai l'impression d'avoir trouvé un bon équilibre entre la proximité de la mer et le paysage dans lequel j'ai évolué.
PS : Y a-t-il des surprises cachées dans l'expo ? (vidéo 173856)
ZW : Ah! Alors, la bande-son dure 40 minutes, avec des temps forts. Il faut tendre l'oreille, peut-être pour quelques mots… Oui.
PS : Sexe ou romantisme ?
ZW : Je pense qu'il s'agit de la même chose, mais qu'on les sépare trop souvent.
Fondant. Fræme, Marseille → 24.09.23