Dans une villa de 1962 réhabilitée, le musée du Niel bénéficie d’un écrin naturel privilégié sur la presqu’île de Giens. En surplomb du port du Niel, les 300m2 d’exposition s’ouvrent à la lumière entre le paysage extérieur et les paysages intérieurs des œuvres. Dédié à la peinture de la seconde moitié du XXe siècle, le musée du Niel propose chaque saison une nouvelle exposition thématique afin de révéler des courants particulièrement novateurs qui irriguent encore aujourd’hui la création contemporaine. Au tout début des années 50 en effet, depuis Paris, capitale artistique incontournable à l’époque, la peinture non-figurative rayonne en Europe et se déploie en de multiples expérimentations, aussi contrastées que celles de l’abstraction lyrique et géométrique, du groupe CoBrA et de Supports-Surfaces. Les artistes portés par une dynamique exceptionnelle rompent avec le passé et revendiquent leur capacité de re-création du monde. Ils explorent de nouveaux langages picturaux et écrivent un chapitre exceptionnel de l’histoire de l’art. Parmi les couches sédimentaires successives de formation, d'influence, d'inspiration, une chose domine : l'abandon du sujet au profit du signe, du geste, de la sensation, de la lumière.
Les parcours sont multiples mais il y a convergence à la fin : s'extraire des contraintes, vivre sa peinture en toute la liberté.

Jean-Michel Atlan, Olivier Debré, Jean Degottex, Jean Dewasne, Maurice Estève, Hans Hartung, André Marfaing, Jean Messagier, Jean Miotte, Gérard Schneider, Pierre Soulages, Jean-Paul Riopelle, Raoul Ubac, Maria Helena Vieira da Silva, font partie des 80 artistes réunis par le musée du Niel.

Musée du Niel © F. Joncour, 2023
Musée du Niel © F. Joncour, 2023
Musée du Niel © F. Joncour, 2023
Musée du Niel © F. Joncour, 2023

Dans une villa de 1962 réhabilitée, le musée du Niel bénéficie d’un écrin naturel privilégié sur la presqu’île de Giens. En surplomb du port du Niel, les 300m2 d’exposition s’ouvrent à la lumière entre le paysage extérieur et les paysages intérieurs des œuvres. Dédié à la peinture de la seconde moitié du XXe siècle, le musée du Niel propose chaque saison une nouvelle exposition thématique afin de révéler des courants particulièrement novateurs qui irriguent encore aujourd’hui la création contemporaine. Au tout début des années 50 en effet, depuis Paris, capitale artistique incontournable à l’époque, la peinture non-figurative rayonne en Europe et se déploie en de multiples expérimentations, aussi contrastées que celles de l’abstraction lyrique et géométrique, du groupe CoBrA et de Supports-Surfaces. Les artistes portés par une dynamique exceptionnelle rompent avec le passé et revendiquent leur capacité de re-création du monde. Ils explorent de nouveaux langages picturaux et écrivent un chapitre exceptionnel de l’histoire de l’art. Parmi les couches sédimentaires successives de formation, d'influence, d'inspiration, une chose domine : l'abandon du sujet au profit du signe, du geste, de la sensation, de la lumière.
Les parcours sont multiples mais il y a convergence à la fin : s'extraire des contraintes, vivre sa peinture en toute la liberté.

Jean-Michel Atlan, Olivier Debré, Jean Degottex, Jean Dewasne, Maurice Estève, Hans Hartung, André Marfaing, Jean Messagier, Jean Miotte, Gérard Schneider, Pierre Soulages, Jean-Paul Riopelle, Raoul Ubac, Maria Helena Vieira da Silva, font partie des 80 artistes réunis par le musée du Niel.

Programmation

Jean Le Moal, L'été
Jean Le Moal, L'été
Alfred Mannessier, Chant du matin
Alfred Mannessier, Chant du matin
Daniel Dezeuze, Claie
Daniel Dezeuze, Claie
Claude Viallat, 1974
Claude Viallat, 1974

Deux avant-gardes : de la Nouvelle École de Paris à Supports/Surfaces

Une perspective inédite de deux avant-gardes artistiques qui témoignent de la réalité créative française de la seconde moitié du XXe siècle.

En 1941, en pleine Occupation, se rassembler, exposer ensemble, exalter la tradition française, comme le font vingt jeunes peintres à la galerie Braun, est un acte de résistance et une révolte créative. Parmi eux, Jean Bazaine, Jean Bertholle, Maurice Estève, Charles Lapicque, Jean Le Moal et Alfred Manessier témoignent du renouveau de la peinture et de la prise de pouvoir progressive de la non-figuration.

Près de trente ans plus tard, un autre groupe se forme, également préoccupé de rénovation esthétique. Supports/Surfaces marquera profondément le paysage artistique français et international en déconstruisant la peinture pour mieux la régénérer. À l’affiche, André-Pierre Arnal, Louis Cane, Marc Devade, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Jean-Pierre Pincemin, Patrick Saytour et Claude Viallat.

Accès

Musée du Niel
6 route du Port du Niel, Giens, 83400 Hyères
04 94 91 74 22
f.denis@museeduniel.com
www.museeduniel.com

Ouvert de mai à mi-octobre, ouvert tous les jours (sauf le mardi), de 11h à 19h.

L’accès en voiture au port du Niel est fortement limité en pleine saison, s’y rendre de préférence à pied ou à vélo depuis le centre du village de Giens. Une navette gratuite circule du parking du village jusqu’au port du Niel avec un arrêt au centre de Giens.

Repérez d'autres lieux d'art dans un périmètre proche sur la carte.

Découvrez notre carnet de bonnes adresses

À VOIR/À FAIRE

• Le jardin botanique du Château Noir, 333, Chemin du Casteou Negre, La Madrague
• Les sentiers du littoral à partir du Port du Niel vers la Tour Fondue (4km) ou vers la plage des Darboussières (1,7km)
• Location de bateaux, de kayaks et de paddles sur le port du Niel : XL Yachting, La petite flottille
• Plongée sous-marine : La fée plongée

Un petit train gratuit débute son trajet depuis la plage de l’Almanarre jusqu’au village de Giens en bordant les plages de la Route du Sel (en service du 1er juillet au 31 août).

SE LOGER/SE RESTAURER

Le Provençal*** : une institution de la presqu’île de Giens : vue mer, piscine d’eau de mer mythique, accueil très sympathique.
Lido Beach : hôtel situé en bord de plage avec vue sur la rade d'Hyères.
Le Lodge des Îles d'Or : sur la presqu'île de Giens, un hôtel au charme fou avec ses chambres style éco-lodge.
Lilou : Ressuscitant un ancien hôtel de 1890, Lilou renoue avec la tradition des grands hôtels, enrobées d’art, parfumées à tous les étages d’essences de figuier.

Et la restauration sur les terrasses du musée bien sûr !