Situé en plein cœur de ville, cet ancien hôtel particulier du début du XIXème siècle transformé en centre d’art dédié à des expositions d’envergure internationale, est l’entité principale de Montpellier Contemporain, un écosystème artistique qui va de la formation à la collection, en passant par la production, l’exposition et la médiation, grâce à la réunion d’une école d’art et de deux centres d’art contemporain.
Situé en plein cœur de ville, cet ancien hôtel particulier du début du XIXème siècle transformé en centre d’art dédié à des expositions d’envergure internationale, est l’entité principale de Montpellier Contemporain, un écosystème artistique qui va de la formation à la collection, en passant par la production, l’exposition et la médiation, grâce à la réunion d’une école d’art et de deux centres d’art contemporain.
Lieu : MO.CO.
L'exposition rassemble plus de cent œuvres d’une trentaine d’artistes, proposant ainsi un parcours décloisonné et poreux entre matières, expérimentations, disciplines et époques, afin de mettre la réalité – ou ce que l’on en connaît – à l’épreuve.
Dans La théorie du chaos (1987), James Gleick rappelle que l’élaboration d’une théorie scientifique se base souvent sur la répétition d’expériences et la récurrence d’un évènement. Un évènement isolé est ainsi considéré comme une erreur. Pourtant, dans le processus de recherche, la sérendipité, la découverte fortuite, l’accident et l’acceptation de cet aléa, ouvrent de nouveaux chemins qui échappaient à nos prédictions. On transite alors des mondes connus vers l’inconnu.
Les artistes de l'exposition sont parfois issus de formations scientifiques, quand d'autres ont collaboré avec des scientifiques ou sont simplement passionnés par l’un de ses domaines. Ils partagent l’expérimentation de l’inconnu par le détournement des formes ou procédés scientifiques.
Lieu : MO.CO. Panacée
Un prodrome est un signe avant-coureur, le symptôme annonciateur d’un changement d’état, d’un bouleversement. Pour l’œil attentif, il est une anomalie qui jaillit du quotidien et nous informe sur un désordre à venir. Avec une trentaine d’œuvres créées ces cinq dernières années, Prodrome est la plus grande exposition monographique de Pierre Unal-Brunet à ce jour.
Pierre Unal-Brunet est né en 1993 en France et vit à Paris et Sète. Il glane des matériaux inertes, débris et autres surplus du monde issus de zones de récolte aqueuses. Il les assemble pour former des êtres-objets au sein d’installations mêlant peintures, sculptures et dessins à l’encre. Avec une approche de l’évolution à la frontière de la cryptozoologie, ses recherches puisent dans des articles scientifiques issus de l’ichtyologie (l’étude des poissons) et de la biologie marine, comme dans des affabulations sur ces territoires de récolte. En résulte un environnement science-fictionnel habité de corps composites.
Lieu : MO.CO. Panacée
Metempsychosis d’Ivana Bašić prend la forme d’un rite de passage, un voyage spatial qui interroge les frontières matérielles et métaphysiques de l’humanité. À travers plus de vingt œuvres, l’exposition rassemble sculptures, dessins, vidéo et un retable robotique de sept mètres de long. Le parcours invite le public à un voyage surréel au sein duquel la dissolution des corps et du monde matériel n’est pas perçue comme une perte, mais comme l’instance d’une potentialité radicale.
Les œuvres d’Ivana Bašić, née en 1986 en Yougoslavie, sont fortement imprégnées par cette expérience de guerre, de violence et de brutalité qui, à l’issue de l’effondrement du pays natal, ont marqué son enfance. Certaines obsessions ontologiques deviennent alors urgentes : la fragilité de la condition humaine ; la crise de soi-même et de l’Autre ; la possibilité de réimaginer la vie et la mort ; la quête d’immortalité. Les corps hybrides de Bašić proposent la métamorphose comme substitut à la fuite, que ce soit à l’échelle individuelle ou collective : la transformation serait-elle la solution, lorsqu’il ne reste nulle part où se cacher ?
Lieu : Faculté de Médecine, 2, rue de l'École de Médecine, Montpellier.
Du mardi au vendredi, 13h-18h. Entrée libre et gratuite.
Exposition des diplômé.es du MO.CO. Esba 2025 avec Laure Brioude, Paloma Calandra, Léa Cortiglia, Colombe Delacoste, Elisa Fabre, Tamara Gavrilov, Soline Le Courbe, Chloé Lefevre, Lilou Marquez, Nicolas Martin, Nuria Mokhtar, Arthur Monteillet, Jongeun Park, Léo Rump, Melika Sadeghzadeh, Hélène Sagnier, Sophia Schotel, Lou Semete, Dachi Siboshvili, Sarah Vozlinsky.
Commissaire invitée : Sophie Lapalu
Lieu : MO.CO.
Exposition monographique d’envergure consacrée à Françoise Pétrovitch, l’une des artistes les plus influentes et populaires de la scène française contemporaine. Conçue en étroite collaboration avec l’artiste, elle aborde l’ensemble des médiums et des thèmes abordés par son travail, jusqu’à son rapport avec la mise en scène, et rassemble près de 130 œuvres réalisées entre 1994 et 2025.
Née en 1964 à Chambéry, Françoise Pétrovitch développe depuis les années 1990 une œuvre prolifique qui convoque de nombreux médiums et techniques, tels que la céramique, le bronze, la vidéo, la peinture, le lavis et le dessin. Dans un dialogue constant avec les artistes qui l’ont précédée, elle s’empare des sujets traditionnels de l’histoire de l’art – portraits, paysages et natures mortes – pour les plier à une lecture nouvelle du monde marquée par l’absence de hiérarchie. Les univers ambivalents qu’elle crée, peuplés d’une galaxie d’êtres vivants, des animaux aux végétaux en passant par l’immense diversité humaine, jouent d’atmosphères paradoxales qui oscillent du visible à l’invisible, de la clarté à l’obscurité, de l’inaltéré à l’hybridité. Cette porosité des frontières permet à François Pétrovitch de placer au cœur de son œuvre les questions de l’intime, du fragment, du double, de la disparition, de la solitude, de la transition et de la cruauté.
Lieu : MO.CO. Panacée
Jean-Marie Appriou est alchimiste au sens médiéval du terme : il donne forme à l’informe et explore la matérialité en s’interrogeant sur le rapport de l’Homme au cosmos. Il grave ses figures humaines, animales ou végétales sur papier, façonne l’argile pour modeler ses œuvres, coule l’aluminium et le bronze pour émerveiller le monde, chuchote au souffle du verre, fusionne les pierres de lave des volcans.
Empreint de légendes, son univers s’étend de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Ses œuvres sont des fictions poétiques, peuplées de créatures hybrides, « d’exonautes », de personnages inspirés de la peinture ou de la littérature et de plantes envahissantes. Le regard est porté de la soupe primordiale aux étoiles. Dans les œuvres de l’exposition, conçue comme un voyage, il traverse les mondes et mélangent les éléments par les matières.
MO.CO.
13, rue de la République, 34000 Montpellier
Ouvert du mardi au dimanche, de 11h à 19h (juin-septembre) et de 11h à 18h (octobre-mai)
MO.CO. Panacée
14, rue de l’École de Pharmacie, 34000 Montpellier
Ouvert du mercredi au dimanche, de 11h à 19h (juin-septembre) et de 11h à 18h (octobre-mai)
+33 (0)4 99 58 28 00
moco.art
Repérez d'autres lieux d'art dans un périmètre proche sur la carte.
À VOIR/À FAIRE
• Le Jardin des Plantes
• Musée et Conservatoire d’Anatomie
• La Halle Tropisme : lieu associatif où se croisent esprit festif et culture Montpellier. Bar et restaurant sur place.
• FRAC Occitanie Montpellier
• Musée Fabre
• Pavillon Populaire
• Espace Saint-Ravy
• Mécènes du sud Montpellier-Sète
• Aperto
• Iconoscope
• Galerie AL/MA
• La Jetée, atelier galerie
• CRAC Occitanie (Sète)
• Musée International des Arts Modestes (Sète)
AU MO.CO
• MO.CO. Panacée : patio avec jardin réalisé par Coloco
• MO.CO : œuvres in situ à découvrir, le jardin conçu par Bertrand Lavier, Jardin des sept continents (2019) et Les Arrosoirs arrosés (2019) ainsi que dans le bar restaurant, l'œuvre de Loris Gréaud, Idle Mode (2019).
• MO.CO. Esba : dans les cours de l’école : œuvres de Fabrice Hyber, Prééau (2019) et de Bob & Roberta Smith, This is a freedom of Expression Centre (2019)
SE LOGER
• Le Mas de la Feuillade : chambres d’hôtes et restaurant au milieu d’un parc classé.
• La Merci : chambres d’hôtes avec jardin intérieur, très bon rapport qualité-prix.
• Hôtel du Palais : au cœur du quartier de l’Écusson depuis 1870, tout près de la célèbre place de la Canourgue.
• Hôtel Oceania Le Métropole : lieu emblématique construit en 1898 sur le modèle des prestigieux palaces de la Côte d’Azur.
SE RESTAURER
• Le Pastis : une première étoile Michelin en 2021. Daniel Lutrand, en cuisine et Jean-Philippe Vivant, en salle, vous régaleront avec un menu surprise.
• Leclere : Guillaume Leclere met en valeur les produits, la saison, la nature. À découvrir absolument.
• Faune : une bistronomie provençale créative et moderne, qui laisse place aux influences culinaires étrangères.
• Mikado : le chef nippon Takétomo Lulu Sumi prépare “les meilleurs ramen de France” selon Le Fooding.
• Rosemarie : cuisine méditerranéenne et bar à cocktail, avec une grande terrasse ombragée dans le centre historique.
• Ikonka : salades, tartes et plat unique super frais et anticlassiques. Grande variété de pâtisseries.
• Zaatar : le meilleur falafel de la région !
• Äponem, l’auberge du presbytère : un voyage gustatif inspiré par la nature sauvage de l'Hérault, signé de la chef Amélie Darvas avec la sommelière Gaby Benicio. (Vailhan)
BOIRE UN VERRE
• Café de la Panacée : restaurant le midi, il est possible de venir y boire un verre toute la journée et, le soir, de déguster des tapas dans le grand et agréable patio.
• Panka : un “bar de joie” où l’on déguste produits régionaux, vins nature et tapas de la mer.
• Les Garçons : bar-tapas-cave à vin animé en plein cœur du centre.
• Le Parfum : l’adresse où boire les meilleurs cocktails de la ville.
• Le Poisson Rouge : ancienne maison d’ostréiculteurs avec une vue époustouflante qui propose une cuisine simple et gourmande tournée vers la mer. (Frontignan)
• La plage Bonaventure (Palavas-les-Flots)