Inaugurée en 1972, la Villa Arson est dès l’origine conçue comme un établissement très innovant répondant à plusieurs fonctions essentielles et complémentaires en faveur de la création : enseigner, chercher, expérimenter, produire, diffuser, valoriser et accompagner. La singularité du lieu passe par l’association de ses différents registres d’activité (une école nationale supérieure d’art, un centre d’art contemporain et un pôle de résidences internationales) dont les actions s’entrecroisent et enrichissent les expériences. Le centre d’art contemporain développe un programme d’exposition largement ouvert à l’international et privilégiant la création émergente.

Villa Arson © Manuel Bougot
Villa Arson © Manuel Bougot
Villa Arson © Manuel Bougot
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Inaugurée en 1972, la Villa Arson est dès l’origine conçue comme un établissement très innovant répondant à plusieurs fonctions essentielles et complémentaires en faveur de la création : enseigner, chercher, expérimenter, produire, diffuser, valoriser et accompagner. La singularité du lieu passe par l’association de ses différents registres d’activité (une école nationale supérieure d’art, un centre d’art contemporain et un pôle de résidences internationales) dont les actions s’entrecroisent et enrichissent les expériences. Le centre d’art contemporain développe un programme d’exposition largement ouvert à l’international et privilégiant la création émergente.

Programmation

Vue de l'exposition « Étoiles ou Tempêtes » (« Stars or Storms »), de Benoît Piéron, au Magasin - Centre national d'art contemporain (CNAC), à Grenoble, en 2024 © Benoît Piéron, courtesy galerie Sultana
Vue de l'exposition « Étoiles ou Tempêtes » (« Stars or Storms »), de Benoît Piéron, au Magasin - Centre national d'art contemporain (CNAC), à Grenoble, en 2024 © Benoît Piéron, courtesy galerie Sultana
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Vue de l'exposition « Étoiles ou Tempêtes » (« Stars or Storms »), de Benoît Piéron, au Magasin - Centre national d'art contemporain (CNAC), à Grenoble, en 2024 © Benoît Piéron, courtesy galerie Sultana

Benoît Piéron – Waiting Room

Benoît Piéron a passé une partie de son enfance dans des lieux de soin qu’il continue de fréquenter. Cette expérience intime de l’écosystème hospitalier nourrit une œuvre sensible et engagée, où la maladie devient un potentiel de création. Loin des visions culpabilisatrices, l’artiste propose des expressions alternatives et explore la plasticité de la maladie à travers divers médiums et pratiques, tels que la couture, le jardinage existentiel ou la création de papier peint. Il imagine des installations, des sculptures et des objets, souvent conçus à partir de draps d’hôpitaux réformés, qui tissent des récits mêlant son histoire personnelle et le vécu collectif de corps invalidés, pour redonner voix à une communauté invisible.

Pour l’exposition Waiting Room, Benoît Piéron poursuit son exploration des relations complexes entre le corps, les structures médicales qui le façonnent et l’attente comme expérience temporelle singulière. Il transforme la galerie carrée de la Villa Arson en un paysage immersif, et nous invite à habiter un espace entre rêverie et étrangeté.

© Zoé Aegerter
© Zoé Aegerter
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© Zoé Aegerter

Zoé Aegerter - I’m not a cowboy, Daisy. Music for Laboratory

L’exposition de Zoé Aegerter réunit trois œuvres d’incorporation – incorporation de formes, de paroles, de relations – où il est question de rendre toute son importance au corps comme instrument de connaissance, proposant un dialogue inattendu avec les systèmes d’intelligence artificielle.

Au cœur du procédé de la designeuse, Daisy Bell, une chanson populaire de la fin du 19ème siècle devenue le signe d’un changement d’époque, d’une mutation technologique dont nous commençons à peine à mesurer les effets. Originellement connue sous le titre On a Bicycle Made For Two (Harry Dacre, 1892), il s’agit de la première chanson reproduite en synthèse vocale (Laboratoires Bell, IBM, 1961). Quelques années plus tard, elle fait son apparition dans 2001, A Space Odyssey du réalisateur Stanley Kubrick, interprétée par HAL 9000, personnage incarnant la menace d’une intelligence artificielle dénuée d’empathie. Ainsi, Daisy Bell réussit l’exploit de faire dialoguer l’esprit festif du music-hall et l’esprit indéniablement ambivalent d’une technologie qui semble vouloir concurrencer l’humain.

Accès

Villa Arson
20, avenue Stephen-Liegeard
06100 Nice
Tram Le Ray
A8, sortie Nice Nord
+33 (0)4 92 07 73 73
villa-arson.org

En période d’expositions, la Villa Arson est ouverte au public tous les jours, sauf le mardi, de 14h à 18h (de 14h à 19h en juillet et août).

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Découvrez notre carnet de bonnes adresses

À VOIR/À FAIRE

Parc de la Colline du Château : promenade sur la colline du Château de Nice, pour une vue royale sur la Baie des Anges, une balade à la fraîche et hors du temps aux abords du très beau cimetière néo-classique.

BOIRE UN VERRE

• Place du Pin : côté Vieux-Nice, dans ce que les Niçois appellent leur “Petit Marais”.
Le Negresco : lieu emblématique comprenant un hôtel, deux restaurants et un bar.

Sur les toits de Nice

Tous les grands hôtels du bord de mer ont leurs rooftops. Une bonne idée pour un cocktail, un déjeuner ou un café.

SE LOGER

Le Windsor, Jungle Art Hotel : hôtel de charme aux chambres décorées d'œuvres d’art contemporain. Beau jardin pour les petits dej ou cocktails…
Hôtel Amour : le dernier né de la famille Amour : 38 chambres, un restaurant, une piscine sur le toit, un patio arboré, des meubles et objets collectionnés.

SE RESTAURER

Le Plongeoir : restaurant méditerranéen gastronomique dans un cadre chic incroyable en bord de mer.
Bocca : la nouvelle expérience food et lifestyle vibrante de Nice : restaurant de partage, rooftop luxuriant et ambiance joyeuse.
Le Lavomatique : cuisine bistronomique, délicieuses petites bouchées à partager dans la vieille ville.
Le Local : une adresse préservée quartier du port, des produits et une cuisine italienne de grande qualité très abordable et un service élégant.
La Buvette du musée Chagall : restauration rapide, une pause agréable et champêtre en plein cœur de Nice ! Le jardin du musée Chagall, est libre d'accès à tous aux jours et horaires d'ouverture du musée.
Socca du Cours Saleya : une cuisine Nissarde comme on les aime, à emporter !

Sur la plage de Nice :

Castel Plage : cuisine bistronomique, parasol et transats.
Le Galet : bar lounge, spa et transats, face aux jardins Albert Ier.

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